Les salariés des particuliers employeurs aiment-ils leur métier ?

L’observatoire de l’emploi à domicile a rendu publics le 4 juillet dernier les résultats d’une étude sur l’attractivité des métiers du secteur.

L’observatoire de l’emploi à domicile a rendu publics le 4 juillet dernier les résultats d’une étude sur l’attractivité des métiers du secteur. Demandée par la Fepem, organisation représentative des particuliers employeur, avec l’appui du Réseau Particulier emploi, l’enquête a été réalisée auprès de 686 salariés des particuliers employeurs (hors assistants maternels) et les résultats sont éclairants.

Quels sont les aspects positifs de leurs métiers mis en avant par les salariés des particuliers employeurs ?

Les principaux facteurs d’attractivité cités par les sondés sont l’autonomie et la liberté. En effet, certaines des spécificités de l’emploi direct sont plébiscités par les salariés. Ils sont ainsi entre 70 et presque 80 % à mentionner la liberté de choisir son employeur, l’autonomie dans l’organisation des journées de travail et la relation de confiance établie entre salarié et employeur.

Ils sont aussi plus de la moitié à retenir des aspects pratiques comme la négociation possible des salaires (58%), la proximité du lieu de travail avec son domicile (52%) et la conciliation vie privée et vie professionnelle (50%). Concernant la rémunération, il est important de souligner que dans seulement 18 % des cas, le salaire a été fixé par le particulier employeur. Dans les autres situations, il s’agit d’une négociation entre les deux parties, voire pour un tiers des cas, d’un montant de rémunération demandé par le salarié lui-même.

Perception et revalorisation des métiers de l’emploi à domicile

Il est notable de souligner que l’utilité sociale du métier n’est citée que par 36 % des salariés pour décrire les principaux avantages du secteur, ce qui paraît très peu au regard de la réalité des métiers et de ce que pourrait en penser les particuliers employeurs. Cette perception mitigée est confirmée par l’image parfois dévalorisée des métiers que 67 % des salariés présentent comme le principal inconvénient de leur profession. Si cet aspect n’est pas spécifique à l’emploi direct mais concerne aussi notamment le secteur des services à la personne, elle rend compte également des avancées qu’il reste à faire pour modifier des représentations profondément ancrées dans de nombreuses sociétés dès lors que l’on parle de services à la personne, et la professionnalisation reste à ce titre un enjeu majeur pour permettre la reconnaissance de ces professions.

Dans la même enquête, on peut d’ailleurs remarquer que les salariés se basent en premier lieu sur des critères professionnels pour fixer leur salaire et notamment sur les compétences (77%) et les années d’expérience (73%), devant la charge de travail estimée (52%), preuve s’il en est que les salariés perçoivent ces critères comme valorisant pour la négociation d’un contrat.

L’acquisition de compétences supplémentaires ou la validation de son expérience par la formation certifiante semble être un atout essentiel dans la reconnaissance des métiers et des compétences. Et pour leur attractivité.

Pour Marie Béatrice Levaux, Présidente de la Fepem : « Cette étude va questionner les idées reçues et démontre, s’il en était encore besoin, que nos salariés sont nos premiers ambassadeurs et nos premiers talents pour l’attractivité de nos métiers ! »

Pour lire l’intégralité des résultats de l’étude, cliquez ici.

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