35 minutes pour lutter contre l’âgisme : participez à une étude européenne ! 25/01/2025 Votre témoignage aidera à mieux comprendre l’âgisme et ses impacts. L'enquête est anonyme et ouverte jusqu'au 9 février 2025. Partager C’est une forme de discrimination qu’on connaît encore mal. Elle est pourtant massive : en Europe, 1 personne sur 3 déclare avoir été la cible de l’âgisme, ou discrimination liée à l’âge. Organisée par Age Platform, partenaire de la Fepem, cette étude européenne vise à mieux comprendre les expériences, les défis et les impacts de l’âgisme. Si vous, l’un de vos proches ou votre particulier employeur avez déjà été confronté à une telle discrimination, votre témoignage est essentiel pour lutter contre l’âgisme ! 📣Qu’est-ce que l’âgisme ?L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l’âgisme comme un ensemble de stéréotypes, de préjugés et de discriminations fondés sur l’âge. Concrètement, l’âgisme renvoie à notre manière de penser, à notre ressenti et à nos actions par rapport à l’âge. Penser qu’une personne âgée est forcément en perte d’autonomie par exemple, est une forme d’âgisme. Il concerne aussi les plus jeunes, en particulier au travail. L’âgisme se cumule avec d’autres formes de discriminations, comme celles fondées sur le sexe ou le handicap.Pourquoi participer à cette étude sur la discrimination fondée sur l’âge ? 👴Nous pouvons tous être un jour victime d’âgisme. Encore plus dans un contexte de vieillissement de la population, où la part des personnes de plus de 65 ans augmente. D’ailleurs, l’âgisme concerne différents domaines de la vie et secteurs de la société : la santé et les services sociaux, le travail, les médias, le système juridique…Les conséquences sont multiples : dépression, isolement, maltraitance, espérance de vie réduite… Dans le domaine professionnel, l’âgisme a un impact sur l’emploi des seniors, particulièrement touchés par le chômage de longue durée. Or en France, plus d’un quart des 30,6 millions d’actifs a plus de 50 ans. De plus, un quart des seniors au chômage déclarent qu’on leur a déjà fait comprendre qu’ils étaient trop âgés pour le poste lors d’un entretien d’embauche. Il est donc urgent d’agir.Quel est l’objectif de l’étude ?Cette étude vise à recueillir des données essentielles pour mieux comprendre cette réalité et proposer des actions concrètes contre ces inégalités. C’est tout l’intérêt de votre témoignage car sans données, impossible de réduire efficacement l’âgisme.Qui peut participer à cette enquête ?Cette enquête s’adresse aux particuliers employeurs et aux salariés de l’emploi à domicile ayant été confrontés à l’âgisme, quel que soit leur âge. Que ce soit dans l’accès à l’emploi, dans les relations professionnelles ou dans d’autres aspects de la vie quotidienne, chaque témoignage est précieux.Comment savoir si on a déjà été victime d’âgisme ? 🤔Quelles questions poser à son proche ou particulier employeur âgé pour lutter contre l’âgisme ?Pour savoir si vous avez déjà été victime d’âgisme, vous pouvez vous interroger, demander à votre proche ou à un particulier employeur âgé si son âge a déjà été un frein pour l’accès à une activité, un service, une prestation, un droit… en dehors de toute considération liée à ses aptitudes et aspirations. Vous pouvez aussi lui demander si on a déjà supposé chez lui ou chez elle des capacités moindres en raison de son âge.Quelques exemples de discriminations liées à l’âge :L’âgisme est rarement explicite. Il peut prendre différentes formes. Par exemple :Vous êtes infantilisé et on vous attribue des capacités moins importantes parce que vous êtes âgé. Cela peut se manifester dans ce qu’on appelle le « langage bébé », c’est-à-dire le fait de s’adresser à vous comme si vous étiez un enfant, en partant du principe que vous ne comprenez pas ou n’entendez pas en raison de votre âge.En tant qu’assistante maternelle ou aide à domicile expérimentée, vous pouvez être perçue comme ayant moins d’énergie ou comme étant dépassée en raison de votre âge, en dehors de toute prise en compte de vos compétences réelles.Quelqu’un fait une action à votre place, par exemple une démarche administrative en ligne, en partant du principe que vous ne savez pas la faire en raison de votre âge. Voire, on prend une décision à votre place, en considérant que vous n’êtes pas en mesure de décider pour vous-mêmes, en dehors de toute évaluation de vos capacités réelles.En tant que particulier employeur, vos demandes d’aides ou d’adaptations sont ignorées ou sous-évaluées, sous prétexte que vous seriez trop âgé pour comprendre ou expliquer vos besoins.En tant que jeune salarié auprès d’un particulier employeur, vous êtes jugé incompétent ou inexpérimenté face à des situations complexes en raison de votre âge, sans que soient pris en considération votre maturité, votre formation ou vos compétences.Comment participer ?L’enquête est accessible en ligne. Elle dure environ 35 à 40 minutes ⏰Modalités de participation : Questionnaire en ligne avec questions ouvertes et fermées.Langues disponibles : Français, anglais, allemand, italien, polonais et espagnol.Confidentialité : Les réponses sont anonymes et sécurisées.Date limite : L’enquête est ouverte jusqu’au 9 février 2025.Assistants de vie, accompagnateurs, aidants : n’hésitez pas à en discuter avec votre particulier employeur en perte d’autonomie. Il pourrait déjà avoir vécu l’une de ces situations sans avoir conscience d’être victime d’âgisme ! Vous pouvez également l’aider à remplir l’enquête 😉 Je participe à l'enquête !Pour aller plus loin : prenez part à un entretien individuelEn parallèle de cette étude, la France fait partie des 10 pays sélectionnés pour mener des entretiens individuels avec des personnes ayant vécu l’âgisme. Ces entretiens, d’une durée de 45 minutes environ, auront lieu en français entre mi-janvier et fin mars 2025.Votre témoignage peut contribuer à faire évoluer les pratiques et sensibiliser sur l’importance de lutter contre l’âgisme. Rejoignez cette étude et faites entendre votre voix ! Si vous êtes victime d’âgisme, qui contacter ? Si vous estimez être victime d’âgisme, ne restez pas seul : parlez-en autour de vous. Vous pouvez signaler votre situation au Défenseur des droits. Il est joignable par téléphone, formulaire en ligne ou par courrier. Des performances locales sont aussi proposées. Enfin sur la plateforme AntiDiscriminations.fr, vous pouvez trouver :Un annuaire des associations, syndicats et services publics qui peuvent accompagner les victimes.Des informations pour identifier et signaler des discriminations. Plus d’actus sur nos réseaux sociaux !Pour ne pas louper les changements importants et connaître toute l’actualité de l’emploi à domicile, suivez-nous ! 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